Une semaine au bord du lac Atitlán

05-10/01/2020

Chichi et son fameux marché

Dimanche, départ express pour le marché de Chichicastenango. En effet, nous pensons ne rester que quelques jours dans ce coin et les grands jours de marché sont jeudi et dimanche. C’est un peu dur de se lever après 3 jours de vélo intense en continu mais c’est marrant de prendre le bus. En plus ils nous font tous payer pour 4 personnes (sauf 1). Il faut tout de même enchaîner 3 bus : Pana-Sololá (3Q pp), Sololá-Los Encuentros (2,5Q), Los Encuentros-Chichi (5Q). Finalement, le marché est immense mais on trouve que ça ne vaut pas le coup de se déplacer si loin pour cela car les marchés de Pana et surtout de Sololá ont à peu près la même chose en plus petit. On nous avait promis un marché fait pour les locaux avec de super tarifs, mais c’est un marché très touristique que nous découvrons.

C’est la rentrée scolaire ici au Guatemala

Lundi, Julien part tôt le matin avec Carlos pour observer et compter les oiseaux au bord du lac. Il est bird-watcher. Ensuite, repos et école.

Quelle idée de faire le tour du village à vélo !

Mardi, balade à vélo jusqu’à San Antonio Palopo (poterie et tissage)… euh, non… nous nous arrêtons à Santa Catarina Palopo et ses maisons peintes aux couleurs des Güipils (ces habits traditionnels de l’Altiplano). On se baigne dans les sources d’eaux chaudes, on déjeune et on monte sur les hauteurs du village en poussant les vélos, pour pouvoir redescendre à fond ! Mais, en fait, il y a plein de marches et les ruelles sont très étroites donc on pousse encore pour descendre 😂

Bienvenue au pays des zarbies (on ne l’est pas tous un peu ? 😉)

Mercredi, nous voulons faire le tour de trois villages en lanchas (l’équivalent du bus pour se déplacer entre les villages qui bordent le lac) : San Marcos, San Juan et San Pedro. Nous entrons à San Marcos (20Q pp, la lancha depuis Pana) et trouvons une ambiance qui nous met mal à l’aise. Hippies des temps modernes, énergéticiens, produits bio et profs de yoga, ce sont pourtant des pratiques qui nous parlent mais cela ne colle pas avec le Guatemala. On pourrait être n’importe où dans le monde, ce serait pareil, c’est une sorte de nouvelle colonisation. Nous sortons de ce quartier irréel et trouvons un comedor standard, mais qui lui-même propose une option vegan, pour manger à un prix normal. Nous passerons l’après-midi à jouer au basket avec des jeunes filles de 15-16 ans habillées en Güipils et pieds nus. Elles sont d’une agilité déconcertante. Il est maintenant trop tard pour visiter les 2 autres villages. Après un rapide calcul, Julien réserve 2 chambres dans une Posada (170Q pour tous). Cela revient moins cher que l’aller-retour en lancha (250Q) et nous fait gagner du temps. Par contre, nous n’avons aucune affaire, c’est pas grave ! Une petite traversée en lancha et on découvre ce petit hotel charmant au cœur du village.

Un lever bien matinal avec le visage maya sur la montagne

Jeudi, Damien et Julien se lèvent aux aurores pour admirer le lever du soleil depuis les collines qui dominent San Juan. Magnifique, ils aperçoivent même les fumées du volcan Fuego. On visite San Juan et sa chocolaterie, on n’arrive pas à retirer d’argent donc on n’achète rien. Nous parcourons les 2km qui le séparent de San Pedro en espérant pouvoir retirer dans une autre banque mais les ATM sont tous au même nom et donnent le même résultat. Et impossible de payer en CB à moins de payer le repas 2 fois plus cher. Julien regarde pour visiter le musée de la ville en oubliant qu’il n’avait pas de quoi le payer, finalement ils acceptent de nous laisser rentrer pour ce qu’il nous reste de quetzals et 1 dollar soit plus de 50% de réduction. La visite est très intéressante, mélangeant histoire du volcan et des communautés locales. Une baignade très agréable dans lac ponctue l’après-midi et, ayant gardé 100Q pour le retour en lancha, nous bénéficions d’une petite réduction sans négocier (le tarif normal étant de 25Q pp).

Un dernier coucher de soleil avant de quitter ce lieu enchanteur

Vendredi, repos et préparation du départ. Un atelier mécanique parvient à sortir les 2 vis cassées dans les points d’accroche du porte-bagages dans le cadre de Mathias. Il arrive même à refaire les pas de vis. Il est trop fort ! Ainsi, on peut voyager serainement, s’il recasse au milieu de la nature comme c’est toujours le cas, on a de nouveaux points d’accroche de secours (plus d’infos en privé pour ceux que cela intéresse 😉).

2 commentaires sur “Une semaine au bord du lac Atitlán

Laisser un commentaire